Le président Wade exclut les pays étrangers du règlement de la crise casamançaise

Afriquinfos Editeur
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En tournée de campagne électorale pour le second tour de la présidentielle, il a souligné que le Sénégal est «  assez grand pour résoudre ce problème » (ndlr : la rébellion indépendantiste qui sévit en Casamance (région sud) depuis 1982, sous la direction du Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (MFDC).

« Je suis optimiste pour arriver assez rapidement à la paix en Casamance, pour que nous puissions régler tout cela de façon fraternelle. Mais à la seule condition que la main de l'étranger ne vienne pas se mêler de nos affaires qui sont des affaires sénégalo-sénégalaises », a expliqué le président sortant.

M. Wade avait proposé en février la réalisation de cinq grands projets agricoles aux rebelles du MFDC pour un retour de la paix dans cette région. Il avait révélé qu'il était en pourparlers avancé avec les chefs rebelles du MFDC.

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Pour sa part, son rival à la présidentielle, Macky Sall, a promis, samedi, de s'attaquer « sans délai » à la question casamançaise, tout en excluant la Gambie et la Guinée-Bissau, voisines, dans la recherche d'une solution.

Dimanche dernier, deux soldats sénégalais ont été tués et deux autres blessés lors d'un affrontement avec les éléments du  MFDC.