La portabilité mobile en branle, le Sénégal deuxième pays africain à l’école de cette technologie

Afriquinfos Editeur
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Lancée ce 1er septembre par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), la portabilité mobile est enfin opérationnelle après plusieurs années d’attente. Les consommateurs espèrent des services de  meilleures qualités et donc une rude concurrence entre les opérateurs du secteur.

Les avantages tirés de ce système

Les clients peuvent choisir entre la multitude d’offres commerciales que proposent les trois opérateurs du secteur tout en gardant le même numéro. La portabilité fait l’objet de concurrence et améliore les services pour les utilisateurs.

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Efficacité

Les trois opérateurs de téléphonie mobiles (Sentel, Expresso et Sonatel) ont collaboré ensemble avec l’Artp, ainsi qu’avec le groupement Comet /Médiafon composé de filiales locales de groupes turques et lituanien qui ont la responsabilité d’assurer la base de données centralisée qui assure la portabilité des numéros. Les opérateurs télécoms se félicitent d’avoir fourni un travail positif et promettent un service de qualité.

Diégo Camberos, directeur général de Sentel GSM (filiale sénégalaise) affirme quant à lui  que la liberté et le choix du consommateur mettent en jeu leurs responsabilités. Il faut alors faire de leur mieux.  « Cela nous pousse à donner un meilleur service de qualité aux clients», a-t-il déclaré. Jusqu’ici, le Sénégal est le deuxième pays africain à s’être lancé dans le système de portabilité mobile.

 Selon une étude du conseil Deloitte Côte d’Ivoire, 67 pays dont 9 dans la région Afrique Moyen-Orient disposaient de la portabilité mobile de façon effective fin 2014. En Tunisie, elle devrait être opérationnelle en 2016.

I. Nice