Poly-Rythmo : Les papies les plus funky d’Afrique de retour

Afriquinfos Editeur
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Le groupe, né en 1968 à Cotonou des cendres du groupe Sunny Black Band, vit aujourd’hui une histoire internationale. C’est la journaliste et productrice française Elodie Maillot, qui les déniche en 2007 et leur offre leur première tournée en France en 2009. Leur album, « Cotonou Club » est dans les bacs depuis 2011. Une musique originale, mélange de funk, de soul, d’afrobeat, de musique cubaine associé aux rythmes des rites vaudou martelés par les gongs, est leur marque de fabrique. Et des paroles, la plupart du temps en langue locale (fon, yoruba) qui parlent de la vie quotidienne, des mauvais sorts et d’amour bien sûr. «Gebti madjro», «C’est lui ou c’est moi», «Angelina», font partie des quelques titres de leur vaste répertoire (500 titres en 40 ans), que joueront les musiciens lors de leur tournée française et nord-américaine.

Après des décennies de carrière et une traversée du désert, Poly-Rythmo conquiert enfin l’Europe et l’Amérique. Un nouveau groupe est né, composé de certains des anciens membres présents depuis 20 ans, et de petits nouveaux, comme le fils de 23 ans du leader du groupe Clément Mélomé. Le groove et l’énergie sont toujours au rendez-vous. Gloire nationale dans son pays il y a 30 ans, le Poly-Rythmo est aujourd’hui plus connu des jeunes Européens que des jeunes Béninois. La culture « TV » et l’absence de clubs à Cotonou n’ont pas aidé les jeunes béninois à découvrir ce groupe légendaire. Dommage, il sera difficile de trouver les dignes successeurs du Poly-Rythmo.