Le chef de police d'Etat, Lawan Tanko, a confié à Xinhua à Maiduguri, chef-lieu de l'Etat, que 45 corps ont été découverts, mais que le bilan des décès pourrait s'alourdir, tandis que le décompte des victimes est toujours en cours.
Il a indiqué qu'environ 26 blessés reçoivent présentement des soins dans un hôpital local.
"Mais le bilan pourrait s'élever, alors que nos hommes sont toujours dans le village à la recherche de victimes", a-t-il ajouté.
Le district de Kawuri, la plus grande ville de Konduga, a été attaquée dimanche soir malgré l'état d'urgence déclaré par le président Goodluck Jonathan il y a environ un an.
Des résidents locaux ont affirmé que des dizaines d'hommes armés de leurs AK 47 ont tiré aveuglément et ont brûlé des centaines de maisons.
Dans un reportage antérieur, Xinhua indiquait qu'environ 52 personnes, dont un soldat, ont été tués lorsque des hommes armés ont semé la terreur.
Des sources ont mentionné que les assaillants ont fui dans la forêt de Sambisa, qui a récemment servi de refuge à des combattants de Boko Haram.
Issa Abdullahi, survivant de l'incident, a indiqué que plusieurs résidents ayant subi des blessures lors de l'attaque ont été transportés à l'hôpital général de Konduga et à l'hôpital universitaire de Maiduguri pour y recevoir des traitements.
Aucun groupe n'a revendiqué l'attaque, perpétrée dans un bastion de Boko Haram, une secte qui s'avère la plus grande menace à la sécurité dans le pays d'Afrique de l'Ouest.
