Dans son discours lors du Sommet extraordinaire de l’IGAD, ayant eu lieu vendredi au siège de l’UA à Addis-Abeba, l’ambassadeur Seyoum Mesfin, également président de l’équipe de médiation de l’IGAD, a indiqué que l’incapacité à mettre pleinement en oeuvre l’accord de cessation des hostilités ou à assurer le respect de cet accord parmi les groupes armés, qui opèrent dans les zones contrôlées par les forces gouvernementales ou de l’opposition, constitue une menace pour la prochaine phase du processus de paix .
Selon l’ambassadeur, la crise humanitaire ayant atteint des proportions graves dans le pays, il est nécessaire d’y remédier rapidement pour éviter d’aggraver les tensions dans la région .
L’équipe de médiation de l’IGAD a également exhorté les parties sud-soudanaises à répondre immédiatement aux crises humanitaires critiques, à fournir une protection et une assistance et à trouver des solutions durables à la situation des réfugiés et des personnes déplacées, avec l’aide et la collaboration des organisations humanitaires locales et internationales, a-t-il ajouté.
Pour sa part, le président kenyan Uhuru Kenyatta a félicité les parties au conflit pour la conclusion récente de l’accord sur la cessation des hostilités, mais a déclaré que depuis la signature les deux parties se sont accusées mutuellement de ne pas respecter l’accord.
Le président a exhorté les parties à placer en priorité l’intérêt du peuple sud-soudanais et à se conformer à l’accord afin d’atténuer la situation.
