Offensive tchadienne : Boko Haram perd du terrain

Afriquinfos Editeur 57 Vues
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Le OK du Nigeria qui a permis aux troupes tchadiennes de combattre sur son sol a eu des conséquences positives avec la libération de Gamboru et ses environs. «  Nos forces basées à Fotokol au Cameroun ont été une fois de plus lâchement attaquées par les hommes de Boko Haram et à la suite de cela nous avons riposté, nous avons usé de notre droit de poursuite et on est arrivé jusqu’à la ville de Gamboru et l’avons libérée totalement des forces du mal », a justifié le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement tchadien, Hassan Sylla.

Au terme de violents affrontements et bombardements, la localité  et ses périphéries ont été reprises par les troupes tchadiennes. L’offensive a été rendue possible par les blindés qui ont aidé à libérer la voie à deux milles fantassins qui ont pu traverser la frontière et accéder à la localité tombée des mains de Boko Haram. Selon des sources officielles françaises, Paris soutient le Tchad. La France effectue des missions de reconnaissance aérienne au-dessus du Tchad et du Cameroun qui malgré sa proximité avec le Nigeria n’a pas pour le moment reçu le «droit de poursuite».

Les autorités nigériennes étudient de leur côté  le « droit de poursuite » à donner aux  troupes tchadiennes afin qu’elles interviennent sur leur sol. Le Niger est sous la menace de l’annexion rampante de la secte islamiste. La ville nigérienne Malam Fatori est dans les mains de Boko Haram. A Bosso, ville nigérienne frontalière avec le Nigeria, l’armée tchadienne a depuis lundi dernier, établi son QG avec 2500 hommes déployés. Si le feu vert du Niger se fait attendre, les Tchadiens ne cachent pas leur intention : reprendre Malam Fatori. « « Nous sommes décidés à en finir avec cette bête-là à côté de nos frères d’armes camerounais, nigériens ou tous ceux qui sont engagés dans la lutte contre Boko Haram. »,  a fait savoir Hassan Sylla.

Déjà accueillies comme sauveurs par les populations nigériennes, les troupes tchadiennes n’entendent que le quitus du Parlement nigérien pour enclencher l’opération. Reste à savoir si l’armée tchadienne va mener seule l’opération.

 Anani  GALLEY