Le Maroc est en train de se doter d’un arsenal militaire dernier cri, depuis quelques temps. C’était, en 2008, le lancement de la construction de la base navale de Ksar Sghir, puis l’acquisition de la frégate multi-missions nommée Mohammed VI, qui devrait être livrée à la fin de l’année par la France. Par la suite, trois corvettes néerlandaises de type Sigma.
Cet été, le Maroc est en négociations avec la Russie pour l’achat d’un sous-marin Amur 1650. Cet appareil extrêmement sophistiqué serait le premier sous-marin marocain, marquant ainsi un grand pas en avant en matière d’armement.
L’Espagne grince des dents
Selon le site espagnol elconfidencialdigital.com, les négociations avancent. Une délégation de la marine marocaine se serait même rendue à Moscou pour faire progresser les discussions et avoir une démonstration de visu des performances de l’engin russe dont le prix environne les 150 millions de dollars.
Or, cette perspective n’enchante pas l’Espagne. Leur flotte sous-marine connaît des temps difficiles, entre deux sous-marins en service mais déjà vieux et quatre nouveaux et coûteux bâtiments qu’un problème de surpoids fait systématiquement couler…
L’Amur 1650 ferait du Maroc une force militaire significative en mer Méditerranée, et principalement au niveau du détroit de Gibraltar, point géopolitique sensible. Décidément, cette course à l’armement que se font le Maroc et l’Algérie ne plaît pas du tout au royaume hispanique…
