Le Boko Haram, une secte islamiste qui commet des actes de terrorismes dans l'Etat, est soupçonné d'être derrière l'attaque. Ces derniers jours, le Boko Haram a essuyé de lourdes pertes lors d'une série de raids militaires.
Aliyu Gabo, un habitant de la ville, a expliqué à Xinhua que l'attaque, lancée près d'une base militaire, aurait été perpétrée en représailles aux raids militaires dans la forêt de Sambisa et dans d'autres repaires du groupe terroriste.
Coups de feu et explosions ont retenti dans la ville vendredi matin, alors que les habitants se préparaient à vaquer à leurs occupations quotidiennes. Le bilan des victimes n'est pas encore connu.
L'attaque a d'abord pris pour cible un village à la périphérie de Maiduguri, non loin des casernes de l'armée Giwa, du siège du gouvernement de l'Etat et d'un terrain de polo dans la capitale de l'Etat, a précisé M. Gambo.
Une armée de jeunes qui s'est portée volontaire pour repousser l'assaut, a échangé des coups de feu avec les hommes armés, a ajouté un autre habitant, Malam Ibrahim.
Les soldats qui se trouvaient dans les environs se sont joints au combat plus d'une heure plus tard, ce qui a soulagé la population locale.
Aucune victime ou dégât matériel n'a été confirmé par les autorités, mais un officiel haut gradé de l'armée a confié à Xinhua que l'armée avait pris le contrôle de la situation.
Les soldats ont été déployés par camion sur les lieux de l'assaut et des chasseurs ont été aperçus en train de survoler la zone pour retrouver les membres du Boko Haram.
L'Etat de Borno, qui abrite le quartier général du Boko Haram, est en état d'alerte, tout comme les Etats d'Adamawa et de Yobe (nord-est), qui ont également souffert des violences du Boko Haram.
