La résolution faisait suite à une motion parrainée par un membre de la partie supérieure du corps législatif du gouvernement, Mohammed Saleh et 20 autres sénateurs à la Chambre mercredi.
Dirigeant le débat, Saleh a déclaré qu'en dépit des assurances données par les agences de sécurité, les attaques terroristes ont continué à travers le pays, notant que le récent attentat suicide à la bombe à Kaduna a couté pas moins de 40 vies et des biens estimés a plusieurs millions de nairas détruits.
"Le développement avait apporté des souffrances indicibles aux victimes et aux parents", a-t-il noté.
Un autre sénateur, Gyang Dantong, a décrit comme méprisable, une situation où les terroristes ont tué d'autres citoyens, surtout dans les lieux de culte.
"Je me demande pourquoi dans ce pays lors que les gens sont en train faire la prière, d'autres choisissent d'aller les tuer", a-t- il dit, décrivant l'acte comme le plus grande péché contre Dieu et l'humanité.
Observant que les Nigérians ont été de plus en préoccupés par le défi de sécurité apparemment insoluble dans le pays, Bunmi Adetunmbi a fait valoir que les attaques terroristes ont transcendé les clivages religieux, politiques et ethniques, ajoutant que les Nigérians ont souhaité une solution durable au problème et non une indemnisation.
"Nous disons que trop c'est trop. Nous parlons de l'humanité de Nigérians et de leur droit à la vie", a-t-il souligné.
Le vice-président du Sénat, Ike Ekweremadu, qui a présidé la session, a déclaré que le corps exécutif du gouvernement a un rôle de premier plan à jouer vers la résolution du problème.
Tout en exhortant les comités mixte du Sénat sur la sécurité de se réveiller à leurs responsabilités de surveillance, il a appelé le gouvernement à relever le défi et d'agir rapidement.
