Le directeur général en exercice de la commission de régulation des concessions d'infrastructures, Ghaji Bello, a déclaré que ce projet développerait et transformerait l'économie des pays africains concernés et aurait un grand impact sur la vie de leurs citoyens.
"En signe de son engagement le gouvernement nigérian a prévu 400 millions de dollars dans son budget 2013 pour faire avancer ce projet jusqu'à sa phase suivante", a-t-il ajouté.
Trois pays sont impliqués dans ce projet, à savoir le Nigeria, la République du Niger et l'Algérie, a-t-il dit.
Ce projet impliquera également de mettre en service des gazoducs de Calabar à la République du Niger puis à l'Algérie et finalement l'Espagne, a indiqué M. Bello.
Ce projet est essentiel pour la transformation économique des pays, a-t-il dit, ajoutant que l'Afrique devait pouvoir diriger son propre développement.
Par ailleurs, M. Bello a appelé les pays africains à faire des infrastructures une priorité, estimant que la trajectoire de croissance de l'Afrique restera lente jusqu'à ce que cet objectif ait été réalisé.
Le gazoduc transsaharien, également connu sous le nom de pipeline de NIGAL et de gazoduc transafricain, doit permettre selon les prévisions de transporter du gaz naturel du Nigeria vers l'Algérie et l'Espagne.
