La présidentielle qui sera couplée des législatives se déroulera le 28 mars tandis que le vote des gouverneurs aura lieu le 11 avril. La raison de ce report, l’insécurité qui règne dans la partie septentrionale du pays. Le Nigeria compte en finir avec la secte islamiste Boko Haram avant les joutes électorales.
Cette situation était attendue depuis par les observateurs acisés de la scène politique nigeriane. Pour le président de la CENI Attahiru Jego, cette décision ne concerne pas que le nord du Nigeria. C’est toute la sous-région ouest africaine qui est préoccupée par l’insécurité grandissante de Boko Haram. C’est pourquoi une force de coalition africaine se met en place pour contrer la secte fondamentaliste depuis le dernier sommet de l’Union africaine. Sommet au cours duquel les grandes lignes de cette force continentale ont été définies.
Déjà, le Tchad et le Cameroun mènent une offensive contre Boko Haram qui a perdu le village de Gambiru et ses environs au Nigeria. Le Benin a dans la foulée annoncé son entrée en guerre. Il sera suivi bientôt par le Niger dont les députés se planchent sur le OK à donner à l’armée d’emboîter le pas aux pays dont la menace de la secte islamiste est à leur porte.
Anani GALLEY