De guerre lasse, elles ont créé une Association des veuves, divorcées et orphelines du Nigeria, reconnue par la hiérarchie religieuse, pour défendre leurs intérêts dans un environnement où un mari peut répudier sa femme pour une peccadille, sans recourir à l’arbitrage d’un cadi.
Pour ne pas prêter le flanc à la critique, les membres de l’association se sont placées sous les fourches caudines du Conseil des imams de Kano qui a accepté d’aider à dénicher des hommes libres ou mariées (qu’importe, la polygamie étant autorisée) susceptibles de convoler avec ces pauvres dames. La première cérémonie d’épousailles collectives devrait se tenir début juin, avec les 100 pionniers mâles soumis, au préalable, au test de dépistage du Hiv-sida.
