Selon un responsable de direction générale de la police nationale, l'officier Adili Toro, dans un point de presse vendredi, il a été constaté lors d'une évaluation après 9 mois de cours théoriques, que plusieurs de ces élèves gardiens de la paix, sensés être titulaires au minimum du BEPC (Brevet d'étude du premier cycle) ou d'un diplôme équivalent pour être candidats au concours de recrutement, "ne savent ni lire, ni écrire".
Après des enquêtes de moralité qui ont conduit à la détection de plusieurs faux papiers, la direction générale a décidé de leur exclusion définitive.
De nombreux autres élèves policiers (inspecteurs et gardiens de la paix) ont été recalés pour insuffisance de travail, avec des notes comprises entre 5 et 9 sur 20.
Tous ces motifs, ont par conséquent retardé l'attribution des matricules aux 1001 élèves de la promotion 2010-2011, tous grades confondus, a indiqué l'officier de police Adili Toro.
Ce point de presse de la direction générale de la police nationale vient en réaction à certaines informations diffusées la semaine dernière par des journaux de la place, faisant état d'une mutinerie au sein de la police nationale qui serait provoquée par la révocation de 300 gardiens de la paix et l'arrestation, pour une affaire de faux diplômes, d'une vingtaine d'autres policiers, tous grades confondus.
