Organisés par le ministère nigérien en charge de la justice, ces états généraux, l'un des plus grands foras que le Niger va organiser, du 26 au 30 novembre, verra la participation de 500 représentants venus de toutes les huit régions, de toutes les couches socioprofessionnelles, avec une forte contribution d'experts internationaux.
Il s'agit, au cours de ces assises, de débattre de tous les problèmes que connait la justice nigérienne, afin d'aboutir à des réformes consensuelles.
"Les Nigériens doivent savoir que les états généraux ne sont pas un tribunal de règlement de compte, encore moins un tribunal où on peut régler son affaire ; il s'agit de parler de manière générale et impersonnelle, au nom du peuple nigérien pour qui la justice est rendue", selon le ministre nigérien en charge de la Justice, Marou Amadou, dans une interview accordée à l'hebdomadaire national.
Quatre thèmes devront faire l'objet de discussions et de réflexions pour alimenter les débats au cours de ses assises ont été retenus, à savoir "Justice et institutions", "Justice et société", "Justice et environnement économique" et "Justice et justiciable".
Entre autres principaux objectifs visés à travers ces états généraux de la Justice, c'est de garantir le respect de la loi comme principe constitutionnel, d'assurer l'égalité de tous les citoyens devant la loi, de bannir l'impunité et la corruption, engager la société civile nigérienne dans des actions concrètes dont elle peut se charger pour améliorer l'accès et l'image de la justice parmi les citoyens.
