Toutefois, contrairement à certaines rumeurs véhiculées dans la capitale, l'on ne déplore aucune perte en vie humaine, a précis é le porte-parole de la police nationale, M. Adili Toro, dans un point de presse animé jeudi matin.
En rappel, les élèves des lycées et collèges de Niamey ont organisé de violentes manifestations, pendant 3 jours, lundi 18, mardi 19 et mercredi 20 novembre, dans les rues de la capitale, suivies de casses et d'accrochages d'une extrême intensité avec les forces de l'ordre, pour exiger du gouvernement une amélioration de leurs conditions d'études.
Pour les manifestants, deux mois après la rentrée scolaire 2013-2014, nombreuses sont les écoles où cette reprise n'est toujours pas effective pour manque d'infrastructures, tables-bancs et insuffisance d'enseignants. Dans un point de presse, mercredi, la ministre nigérienne en charge de l'Enseignement primaire, Mme Ali Mariama El hadji Ibrahim, a déploré les commentaires tendancieux qui selon elle, s' échinent nier les efforts du gouvernement et, à vouloir jeter de l'huile sur le feu.
Elle a demandé aux politiciens de ''cesser de compromettre l'avenir des enfants'', ce d'autant plus qu'en 10 ans, il n'y a pas eu autant de réalisations que ces deux dernières années dans le secteur éducatif. Elle a exprimé le souhait d'avoir "la contribution de tout un chacun afin de placer l'école en dehors du champ politique et partisan".
