Ils condamnent également "les saccages perpétrés sur les mosquées et autres mausolées par des islamistes et des terroristes dans les villes de Gao et Tombouctou, ainsi que les humiliations de toutes sortes qu'ils font subir à la population".
La marche, organisée par l'Association des Maliens au Nigera, a mobilisé plusieurs centaines de personnes, dans les artères de Niamey, composées d'hommes, de femmes et de jeunes, scandent des cris hostiles aux forces qui terrorisent les paisibles populations du nord du Mali.
"Nous sommes prêts à tout pour libérer les régions du nord", "non au dialogue, oui à la guerre", clamaient les manifestants.
"Plus d'école, plus de dispensaires, plus d'administration, la vie est précaire, et nous avons décidé de partager de loin avec ses frères et sœurs, leur peine et leurs souffrances. Nous leur demandons de continuer la résistance", témoignait un des manifestants.
"Prenez nos pagnes et donnez-nous vos pantalons et des armes, nous allons chasser ces terroristes de notre territoire, si vous en êtes incapables. On reconnait le Mali entier", criait un groupe de femmes dans une colère indescriptible, en larmes.
Les manifestants demandent à l'armée malienne de se ressaisir avant toute intervention de forces étrangères, "C'est le peuple malien qui doit prendre ses responsabilités, et la CEDEAO vient en appui".
