Niger : Manifestation des travailleurs des télécommunications devant le parlement

Afriquinfos Editeur
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En effet, l'Assemblée nationale avait adopté le 2 mai dernier les lois autorisant l'Etat du Niger à nationaliser la Sonitel et Sahel-com, après l'échec constaté par le gouvernement de leur privatisation.

Ces nouveaux textes juridiques accordent entre autres privilèges aux deux entités, les monopoles d'appel international et d'internet haut débit (fibre optique), pendant un temps transitoire de 5 ans.

Vendredi matin, le gouvernement a envoyé, en seconde lecture, à l'Assemblée nationale la même loi sur la nationalisation de ces deux entreprises pour modifier certaines dispositions relatives notamment à ces privilèges octroyés à la Sonitel, suite à une lettre de protestation que les responsables de deux opérateurs étrangers de la téléphonie mobile auraient adressée au président nigérien Mahamadou Issoufou.

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La loi a été de nouveau votée, à l'unanimité par les parlementaires, mais sans l'exclusivité de la fibre optique à la Sonitel.

Selon M. Adoum Amoumine, secrétaire général du Syndicat des Travailleurs de la Sonitel, très en colère, "si c'est la représentation nationale qui remet en cause aujourd'hui l'intérêt national, alors là, c'est très grave. C'est humiliant. Ce n'est pas sérieux pour un gouvernement qui se veut responsable, qui a prôné le changement. Ils n'ont qu'à liquider la Sonitel"