Hama Amadou tenait à rentrer dans son pays natal pour faire campagne pour le prochain scrutin présidentiel. Mais, il a été interpellé dès sa descente d'avion à l'aéroport de Niamey. Dès son atterissage, l’opposant a été interpellé par des gendarmes qui lui ont présenté le mandat d'arrêt émis contre lui par la justice nigérienne qui l’accuse d’être impliqué, dans une affaire présumée de trafic international de bébés. Des faits que Hama Amadou a toujours rejetés, dénonçant un dossier politique. Avant son arrivée, le siège de son parti, le Modem, a été encadré à Niamey par les forces de l'ordre alors qu'il avait prévu d'y faire un discours à son retour.
Pour se frayer un chemin de l’aéroport à la prison civile de Niamey, la police a dû faire usage de grenades lacrymogènes pour disperser les militants de Hama Amadou venus l’accueillir. Par conséquent, des heurts ont, opposé les forces de sécurité et des militants de son parti, à l'extérieur de l'aéroport en début d'après-midi. Le leader politique sera ensuite conduit à la prison civile de Niamey, avant d'être transféré dans un autre établissement, à Filingué, à 200 kilomètres de la capitale.
Les avocats de l'opposant politique ont saisi ce dimanche la Cour de cassation qui doit se prononcer dans les prochains jours sur le renvoi ou non de l'affaire devant le tribunal correctionnel de Niamey.
P. Amah
