Cette démarche, qui consiste à réunir ses filiales COMINAK, SOMAIR, IMOURAREN et AREVA NC, permettra au groupe français de multiplier les profits et de minimiser les coûts et les pertes, selon des syndicalistes du secteur.
"Ce qui pourrait faire perdre énormément des dividendes à notre pays et avoir des conséquences sur l'effectif des agents actuellement employés au niveau des quatre sociétés", ont-ils indiqué.
Le groupe AREVA exploite et commercialise l'uranium nigérien depuis près de 60 ans.
Avec l'exploitation de la mine d'Imouraren,initialement prévue à partir de 2014, le Niger se hisserait au premier rang en Afrique, et second au niveau mondial, de producteur d'uranium, après le Canada, avec une production annuelle qui passerait de 3.000 à 8. 000 tonnes.
