Le syndicat des conducteurs de taxis exige également la réhabilitation et la création de nouveaux sites de stationnement de taxis à travers la ville de Niamey, et la réduction du coût très élevé cette année de la vignette des automobiles.
Selon Mamadou Gamatié, secrétaire général dudit syndicat, "malgré les promesses du ministre du Pétrole de réviser à la baisse le prix du litre de l'essence, lors du lancement de la vente de la production nationale des hydrocarbures, cinq mois après, rien n'a été fait. L'essence est toujours vendu à 579 f le litre, ce qui est trop élevé".
Mercredi matin, Niamey s'est réveillée sans taxis, rendant impossible le déplacement aux nombreux travailleurs et autres ménagères.
En rappel, les prix des hydrocarbures avaient été réduits par le gouvernement, le 1er janvier dernier, par la faveur de la mise en vente de la production nationale par la Société de Raffinerie de Zinder (SORAZ), à capitaux sino-nigériens.
Le litre d'essence qui était auparavant à 679 fcfa, est vendu à 579, celui de gazoil à 577 fcfa, alors qu'il était à 768 fcfa.
