"C'est la fête de la soumission à Allah", selon Cheik Haladou de l'Association islamique du Niger (AIN). La viande du mouton doit être distribuée, de préférence grillée, aux nécessiteux.
Les journées de dimanche et lundi, les 6 et 7 novembre 2011, correspondant au jour et au lendemain de l'Aid el-adha, et conformément à une loi instituant les fêtes légales au Niger, sont déclarées fériées, chômées et payées sur l'ensemble du territoire national, pour les travailleurs des secteurs public et privé, selon un communiqué du ministère nigérien de la Fonction publique et du Travail.
Cette année, en dépit de l'abondance des animaux sur le marché, et l'appel des Autorités au déstockage du cheptel face au manque du pâturage dans le pays, les moutons ne sont pas à la portée de toutes les bourses.
Les prix varient de 50.000 à 300.000 FCFA, selon la qualité et la variété.
A Niamey, à vingt quatre heures de la fête, les clients ne se bousculent guère dans les marchés de bétail, comme d'habitude, les veilles de fête de mouton.
A la morosité économique générale du pays vient s'ajouter le manque criard d'argent chez le grand nombre de la population.
