D'une durée de cinq ans, ce projet, selon ses initiateurs, va permettre à, au moins un million de personnes d'avoir accès à des programmes de travaux publics à haute intensité de main d'oeuvres.
Il couvre les cinq régions les plus vulnérables du Niger, à savoir Maradi, Tahoua, Tillabéri, Dosso et Zinder.
Le Niger, rappelle-ton, appartient au groupe de pays les moins avancés et figure au rang des plus pauvres au monde.
Selon les statistiques officielles, 63 pour cent de la population (plus de 15 millions en 2011) vit en dessous du seuil de pauvreté, 34 pour cent en dessous du seuil d'extrême pauvreté.
L'économie du pays repose essentiellement sur l'agriculture qui occupe près de 86 pour cent de la population dont 95 pour cent vit en milieu rural et ce, en dépit de la précarité de la pluviométrie et de la pauvreté des sols cultivables.
Environ 12 pour cent de la superficie du territoire (1.267.000 km carrés), soit 15 millions d'hectares sont favorables à l'agriculture.
