Selon Harouna Ibrahim, directeur des Statistiques agricoles, les semis sont effectifs au niveau des huit régions du pays à la date du 18 août, malgré le déficit pluviométrique enregistré comparativement à l'année dernière à la même période.
Les premières précipitations ont été enregistrées au cours de la première décade de mai 2011 dans la zone agricole.
Mais le retour des pluies depuis début août a favorisé le développement du couvert végétatif normal des cultures.
Et selon les prévisions du centre régional Agrymet basé à Niamey, "la probabilité pour que les pluies continuent jusqu'en octobre est de 85%", a affirmé avec certitude M. Ibrahim.
Aujourd'hui le stade dominant pour le mil et le sorgho, les deux céréales les plus consommés au Niger, est la montaison et la grenaison.
Par contre, la situation pastorale reste très préoccupante, trois mois après l'installation des pluies, en dépit des fortes précipitations enregistrées au cours de la première décade d'août.
Selon la situation pastorale de la première décade d'août faite par la direction du Développement Pastoral, dont Xinhua a reçu jeudi une copie, plusieurs localités du Tadress (la zone pastorale par excellence comprise entre les régions de Tahoua et d'Agadez, centre-nord du Niger), n'ont encore enregistré aucune précipitation.
La situation pastorale n'est guère reluisante dans le département de Dakoro (région de Maradi, centre) et une majeure partie de la région de Diffa (extrême Est du pays), ainsi que dans plusieurs localités de la partie nord du département d’Ouallam (extrême Ouest du Niger, frontière avec le Mali), marqués par des grandes poches de sécheresse d'une zone à une autre.
Dans le reste du pays, la situation pastorale est relativement satisfaisante.
Cependant, indique le document, le retour des pluies ces derniers jours, présage une bonne campagne pastorale dans toute la bande d'élevage du pays.
