Niger : lancement de la ligne verte dédiée à la lutte contre la corruption

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

La cérémonie a été présidée par le Premier ministre, chef du gouvernement nigérien, M. Brigi Rafini, en présence des présidents des différentes institutions du pays, des députés nationaux, des membres du gouvernement et des représentants du corps diplomatique accrédité au Niger.

Selon M. Brigi Rafini, cet important outil permettra désormais aux citoyens nigériens de contrôler eux-mêmes la gestion du pays notamment la gestion des deniers publics, la gestion de la justice ainsi que celle de tous les autres secteurs de la vie nationale.

Toutefois, a-t-il précisé, "il peut s'avérer dangereux pour celui qui veut poursuivre d'autres objectifs que celui assigné à cet outil, à savoir la lutte contre la corruption et contre l'impunité".

- Advertisement -

De son coté, le ministre de la Justice, M. Morou Amadou, a indiqué que l'objectif de cette ligne verte est de parvenir au Niger à une nouvelle gouvernance, la bonne gouvernance dans tous les secteurs.

 "Que ceux qui ont fait de la corruption et autres passe-droits leur sport favori, qu'ils considèrent désormais le Niger comme une vaste prison pour eux", a-t-il averti.

  Toutefois, de l'avis de certains citoyens, l'installation d'une ligne verte n'est pas une méthode efficace. Elle peut être utilisée pour des règlements de compte entre citoyens ; La calomnie va prendre le pas sur la vérité.

 L'instauration de cette ligne verte renforce la volonté réaffirmée du président nigérien Mahamadou Issoufou à combattre la corruption dans toutes ses formes en cours au Niger, depuis son investiture à la magistrature suprême du pays, le 7 avril dernier.

 D'ores et déjà, 14 hauts cadres dont le directeur de cabinet adjoint de l'ancien président de la Transition, Alassane Alkaly et l'ancien directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, M. Abdoulaye Beidou, ainsi que d'autres opérateurs économiques nigériens impliqués dans des affaires de fausses factures, sont déférés dans les différentes prisons du pays.