Les vivres, les condiments, les légumes et autres ingrédients pour la sauce ne sont plus à la portée des petites bourses.
Les consommateurs se trouvent dans un désarroi face à l'impuissance des autorités compétentes et devant le silence des nombreuses organisations des consommateurs que compte le pays.
Les commerçants justifient cette flambée de prix des produits par leur rareté. Selon eux, la plupart de ces produits sont importés des pays voisins, notamment du Nigéria et du Burkina Faso.
S'agissant des légumes et des épices, ce sont produits saisonniers, cultivés surtout en période de froid au Niger, lors des cultures de contre saison (octobre-février).
Par ailleurs, depuis le 1er juillet dernier, un arrêté du ministre de l'Hydraulique et de l'Environnement a décidé d'une hausse de prix du mètre cube d'eau potable sur l'ensemble du territoire national, compliquant du coup la situation des usagers.
Pendant le mois de ramadan, le jeuneur doit compenser l'énergie perdue par la consommation au moment de la rupture du jeûne de plats copieux riches en calories.
Mais avec cette flambée des prix, nombreux sont les Nigériens qui se passeraient de beaucoup de leurs aliments préférés.
