Le MNLA est un groupe terroriste et doit être combattu, dit un officier malien

Afriquinfos Editeur
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"Le MNLA a commis des actes terroristes, pris des armes contre les militaires maliens et pactisé avec Ansar Dine et AQMI", a indiqué jeudi le directeur adjoint de la direction de l'information et des relations publiques des armées du Mali (Dirpa), le lieutenant-colonel Souleymane Dembélé, lors d'une conférence de presse.

M. Dembélé a indiqué qu'il "revient aux autorités maliennes et les tribunaux de prendre les mesures qu'il faut".

"Si l'armée malienne trouve à Kidal les éléments armés du MNLA, elle va les combattre", a-t-il affirmé.

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Mais, a-t-il dit, "si c'est le bras politique du MNLA qui sera en face de l'armée malienne, la gestion relèvera des autorités politiques du Mali, car l'armée ne gère pas l'aspect politique".

Par ailleurs, le directeur adjoint de la Dirpa a noté que dans le cadre de la guerre contre le terrorisme au nord de son pays, il y a trois commandements, à savoir l'Opération Serval de la France, l'Opération Badingo du Mali et celle de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).

Après la première phase qui a consisté à chasser les terroristes des grandes villes du nord du Mali, l'heure est à la coordination des trois commandements sur le terrain, a précisé M. Dembélé.

Le MNLA cherche l'autodétermination et l'indépendance du territoire de l'Azawad qui les régions de Tombouctou, Kidal et Gao. En janvier 2012, le mouvement a pris l'initiative de l'insurrection touarègue au Nord-Mali et contrôlé la région de Kidal en mars 2012, puis toute la partie des régions de Gao et de Tombouctou située au nord du fleuve Niger.

Après la prise des trois villes principales au Nord, le MNLA a déclaré un cessez-le-feu le 5 avril 2012. Cependant, le MNLA a perdu le contrôle de ces territoires au profit de mouvements salafistes comme Ansar Dine, AQMI et le Mouvement pour l'unicité et le jihad islamique (Mujao).