Le ministre, qui ouvrait lundi à Dakar un séminaire de l'Union africaine de radiodiffusion (UAR) sur ce thème, a estimé qu'une volonté politique est nécessaire au plus haut niveau pour mettre fin à la surenchère des coûts de ces droits de retransmission.
Selon lui, cette surenchère est due au fait qu'il y a beaucoup d'intermédiaires, alors que les organismes publics de radiotélévisions africains sont pour la plupart déficitaires et sont subventionnés par l'Etat.
"Du coup, les conditions de cession à titre onéreux des droits issus des évènements sportifs doivent éviter le double écueil de la fixation unilatérale des prix sans aucune discussion préalable et des intermédiaires inutiles qui augmentent les prix par leur seule présence", a-t-il suggéré.
"Il est temps que les gens réfléchissent pour trouver une solution qui aboutirait à la baisse des coûts, parce que nous avons des Etats dont le budget est très faible. Nous ne pouvons pas continuer à payer des prix exorbitants pour avoir des matches de football ou pour la retransmission d'évènement sportifs", a-t-il affirmé.
Le ministre a enfin annoncé qu'il va proposer une réunion des ministres africains pour trouver des solutions à proposer à la Confédération africaine de Football et à la Fédération Internationale de Football (FIFA).
Pour sa part, le président de l'UAR, Tewfik Kheladi, a indiqué son organisme va mettre en place à travers le continent un réseau d'échanges de nouvelles et de programmes incluant la couverture des évènements sportifs.
