Menacé de mort pour avoir loué les femmes marocaines

Afriquinfos Editeur
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Le poète émirati Saoud Almuzaini risque un lynchage en public ou des poursuites judiciaires à cause de son dernier poème. Intitulé « bent Marrakech » (fille de Marrakech), ce poème est un éloge aux femmes marocaines, tant pour leur beauté que pour leurs vertus et qualités.

Or, aux yeux de la population émiratie, de telles louanges ne sont pas acceptables. Elles diminueraient les vertus des femmes émiraties. Saoud Almuzaini aurait commis le crime de privilégié la femme marocaine aux femmes émiraties.

Le scandale est tel que sur les réseaux sociaux, les femmes marocaines sont accusées des pires maux. Pour prouver au poète que ses propos sont infondés, elles sont caractérisées de sorcières dévergondées.

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Cette erreur pourrait bien couter cher  au poète, que certains veulent voir radier de l’ordre de sa profession tandis que d’autres considèrent qu’il serait légitime de le poursuivre en justice. Un internaute a ainsi affirmé qu’« il est du droit de chaque citoyen de poursuivre en justice cet homme car il a nui à toutes les mères, toutes les sœurs, toutes les épouses, et toutes les filles émiraties. Et ce crime ne doit pas rester impuni ».

Cette poésie glorifiante pour les femmes marocaines leur aura au final causé plus de mal que de bien : désormais, les émiratis les associent à la sorcellerie et à la déperdition sur les réseaux sociaux.

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