Dans le cadre de la modernisation de la politique pénitentiaire au Maroc, le Royaume va mettre à disposition 5 000 livres aux prisonniers. Cette initiative survient après la signature d’un partenariat entre la Faculté des arts de Rabat et le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).
D’après Mohamed Sebbar, le secrétaire général du CNDH, ce dispositif a pour objectif de faciliter la réinsertion future du détenu dans la société.
Hafid Benhachem, le chef de l'administration des prisons et de la réinsertion (DGAP), ajoute pour incarcération, on retire la liberté de l’homme, mais n’a pas le droit de l’empêcher d’apprendre. C’est une question de liberté. Les livres permettent de s’ouvrir sur le monde extérieur et parfois de s’évader.
La majorité, environ 85% des prisonniers marocains sont des jeunes, il est donc important de penser à leur futur. A la sortie de leur prison, ils doivent pouvoir trouver du travail et participer à la vie économique du pays.
