Selon le Ministère de l’Education Nationale (MEN) du Maroc, 3 112 de cas de tricheries ont été dénombrés lors de la session du baccalauréat juin 2012. Un chiffre qui pourrait en affoler plus d’un. Dans le communiqué publié par le MEN, on voit que 2 480 cas de fraude ont été recensés pendant les examens et que le reste, 632 autres cas, ont été découverts pendant la correction de ceux-ci. Cela sous-entend que non seulement des élèves sont impliqués mais également des professeurs correcteurs. Le MEN a également publié la liste des 3 112 fraudeurs : selon eux, cela permet d’alerter les éducateurs ainsi que les étudiants sur ce phénomène en les sensibilisants.
Par quels moyens arrivent-ils à tricher ?
Grâce aux nouvelles technologies, les jeunes ont vu les techniques de tricheries se démultiplier. Malheureusement, l’équipe éducative n’est parfois pas encore au courant des techniques de fraude.
Dans 66 % des cas, les jeunes utilisaient leur téléphone portable,
Dans 24 % des cas, les fraudeurs avaient des documents non autorisés,
Dans 3% des cas, les copies avaient des similarités avec d’autres,
Alors que dans les 10 % restants, les cas de fraude n’ont pas pu être déterminés.
Quels risques encourent-ils ?
Comme dans beaucoup d’autres pays, une fraude lors d’un examen national est passible de poursuites judiciaires ainsi que d’interdiction formelle de passer un concours national (baccalauréat, permis, etc) pendant 5 ans.
