Maroc : 18 mois de prison pour le « pornographe d’Agadir »

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Le tribunal correctionnel de Bruxelles vient de reconnaître Philippe Servaty coupable : il est condamné à 18 ans de prison avec sursis. Les faits remontent à 2001 lorsque l’ancien journaliste du quotidien Le Soir est accusé de tourisme sexuel ainsi que de viol sur une marocaine de moins de 14 ans. L’homme, aujourd’hui âgé de 48 ans promettait mariage et papiers à de jeunes femmes marocaines qui, en contrepartie, lui donnaient des photos d’elles souvent dénudées ou parfois à caractère sexuel. De retour dans son pays natal, le journaliste publiait les photos sur Internet.

Huit ans après, la justice belge le déclare coupable de «débauche ou prostitution de mineur », de « traitement dégradant », d’ « exposition et distribution d’images pornographiques » ainsi que « atteinte à la pudeur sur mineur de moins de 16 ans ». Le tribunal bruxellois n’a pas pu éclaircir l’affaire du viol en établissant précisément l’âge de la victime, ce qui écarte la prévention de viol.

En 2005, La justice marocaine a elle aussi condamnée et incarcéré quelques-unes des jeunes femmes pour « relation sexuelle avant le mariage, exhibition, fabrication et diffusion de matériel pornographique" alors qu’elles étaient victimes d’un pornographe.

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