Maroc : Mohammed VI félicite Leïla Slimani, la lauréate du Prix Goncourt

Afriquinfos
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Rabat (© 2016 Afriquinfos) – Le roi  du Maroc Mohammed VI a félicité Leïla Slimani, l’auteur et journaliste, lauréate du prestigieux prix Goncourt de la littérature pour son œuvre « Chanson douce ».

Selon Sa Majesté, ce « grand sacre littéraire » constitue non seulement « un honneur pour [l’auteur] », mais également « pour la femme marocaine », écrit-il dans un message rapporté par l’agence MAP.

Cette distinction est « une illustration de ce que recèle notre communauté marocaine résidant à l‘étranger en capacités et compétences qui ont fait preuve d’excellence et se sont distinguées dans de nombreux domaines », a  en outre mentionné le roi Mohamed VI dans son message.

L’œuvre de Leïla Slimani – la deuxième de sa carrière d’auteur – qui tire son essence des relations parents/nounou s’est distinguée parmi celles de Catherine Cusset avec L’autre qu’on adorait (Gallimard), Gaël Faye avec Petit pays (Grasset) et Régis Jauffret avec Cannibales (Seuil).

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Leïla Slimani a été récompensée, jeudi 3 novembre, par le prix Goncourt pour son roman Chanson douce (Gallimard). La Franco-Marocaine de 35 ans devient ainsi la douzième femme à obtenir ce prestigieux prix littéraire, attribué cent deux fois à des hommes depuis sa création, en 1903.

Une idée sur le parcours de Leïla Slimani

Leïla Slimani fût  élève du lycée français de Rabat. Elle grandit dans une famille française. Son père, Othman Slimani, est banquier ; sa mère est médecin. En 1999, elle vient à Paris pour ses études où elle est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris. Elle s’essaie au métier de comédienne (Cours Florent), puis décide de compléter ses études à ESCP Europe pour se former aux médias. À cette occasion, elle rencontre Christophe Barbier, alors parrain de sa promotion, qui lui propose un stage à L’Express. Finalement, elle est engagée au magazine Jeune Afrique en 2008 et y traite des sujets touchant à l’Afrique du Nord. Elle démissionne de la rédaction de Jeune Afrique en 2012, pour se consacrer à l’écriture, tout en restant pigiste pour le journal.

Innocente Nice