En 2015, le consortium «PSA Peugeot Citroën» avait décidé de construire une usine de près de 600 millions d’euros dans le pays, avec démarrage effectif de la production en 2019. A ce sujet, le ministre marocain de l’Industrie et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy précise: «Nous savons que le secteur automobile exporte maintenant 50 milliards de dirhams par an, plus que tous les autres secteurs, y compris les phosphates. C’est le plus grand secteur exportateur depuis trois ans maintenant. Avec ce projet, nous allons atteindre 100 milliards de dirhams avant 2020. A lui seul, ce projet va générer 50.000 nouveaux emplois au Maroc».
En matière d’assemblage, Renault et les fournisseurs de pièces automobiles ont signé la semaine dernière, en présence du Roi Mohammed VI, un accord pour investir 10 milliards de dirhams (1,04 milliard de dollars) au Maroc pour construire un «écosystème» industriel automobile.
«Le Maroc bénéficie de sa proximité géographique avec l’Europe. Il abrite le plus grand port du sud de la mer Méditerranée, et une expérience dans le montage des voitures. Il compte aussi sur les accords commerciaux avec l’Union européenne, les États-Unis, ainsi qu’avec certains pays arabes», a défendu et commenté l’économiste Mohamed Cherki.
Innocente NICE
