Alors qu’il couvrait ce mercredi une manifestation de diplômés chômeurs à Rabat, le journaliste Yassir Almakhtoum du journal Attajdid a été violemment frappé par les forces de l’ordre jusqu’à en perdre conscience.
Le journaliste avait pourtant montré sa carte de presse aux policiers mais cela n’était apparemment pas suffisant. Les violences s’en sont même amplifiées, accompagnées d’insultes. Blessé au niveau du visage et des parties génitales, il a tellement souffert qu’il a fini par tomber dans les pommes.
Le calvaire n’était pourtant pas fini puisqu’à la suite du passage à tabac, le journaliste a encore du répondre à des questions pendant plus d’une heure avant que les responsables du journal finissent par le retrouver. Au commissariat, des aveux étaient apparemment déjà préparés dans lesquels le journaliste avouait s’en être pris à un agent de police. Celui-ci a refusé de les signer.
Le journaliste compte déposer plainte et adresser une lettre au gouvernement. Il est soutenu par le syndicat national des journalistes contrairement à son collègue Ali Anouzla.
