Maroc : Internet bientôt incontournable pour rechercher un bien immobilier

Afriquinfos Editeur 20 Vues
3 Min de Lecture

L’objectif de ce rapport est de fournir un aperçu complet du secteur dans 16 pays émergents, dont le Maroc, le Kenya, le Ghana et le Nigeria. Un fait destiné à donner une visibilité aux investisseurs, aux futurs acquéreurs et à l’ensemble des citoyens sur la situation effective du secteur dans ces pays, en toute transparence.

S’appuyant sur une série d’enquêtes en ligne, le rapport examine les habitudes des chasseurs de propriétés sur la toile, tout en offrant un aperçu de l’avenir du secteur de l’immobilier, basé sur des entretiens et des enquêtes avec des experts immobiliers locaux.

A l’issue de cette enquête, «es pays émergents apparaissent comme des acteurs compétitifs sur le marché immobilier  et deviennent ainsi les plus attractifs pour les investisseur.

 Pour M. Paul-Philipp Hermann, directeur de Lamudi, 70 % de la croissance seront générés dans les pays émergents, ce qui présage de bonnes perspectives pour le marché de l’immobilier.

Selon lui, l’économie dans ces pays est portée par la classe moyenne, les populations sont majoritairement jeunes, ce qui représente une manne pour les promoteurs immobiliers. Les jeunes ne disposent pas encore de logement et sont extrêmement connectés (d’où l’usage d’internet pour la recherche d’une propriété). «Ces jeunes populations non seulement contribuent à l’économie du travail, mais dépensent aussi plus sur des biens de consommation et en technologie», peut on lire dans le rapport.

« Au Maroc, le PIB s’est accru de 4,7% en 2013, plus de 18% de la population est âgée entre 15 et 24 ans, la classe moyenne représente 53 % de la population », relève le rapport.

 «L’indice de référence de rentabilité 2014 a révélé que  le Maroc fait partie des trois premières destinations arabes pour les investissements rentables.  Il est classé 42ème à l’échelle mondiale, sur 112 pays, juste derrière le Royaume-Uni, le Canada et l’Allemagne», ajoute M. Hermann.

La France, Singapour et les Emirats Arabes Unis, sont les pays qui ont investi le plus au Maroc en 2013.

Par ailleurs, le rapport Lamudi révèle que les propriétés résidentielles représentent 70% de toutes les ventes immobilières, les terrains urbains 21% et les locaux 8,2%. En revanche, contrairement à ce que l’on peut penser, le renchérissement des prix n’a pas dissuadé les Marocains d’acheter des logements.

Un fait dû, selon les analystes, au fait que les investisseurs désertent l’investissement financier.

69 % des courtiers interrogés ont déclaré qu’internet est aujourd’hui le moyen le plus populaire pour la recherche de propriété. 93 % s’attendent à ce que ce nombre augmente  au cours des 10 prochaines années.

 

Ambrosine LAMY