Le Maroc et les Etats-Unis relancent leur partenariat stratégique

Afriquinfos Editeur
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La visite officielle de travail du roi Mohammed VI s'inscrit dans le cadre de la consolidation des liens historiques et stratégiques unissant les deux pays amis depuis plus de deux siècles et du renforcement des relations spéciales qui ont de tout temps lié les Etats-Unis et le Maroc. Elle tend également à donner une nouvelle impulsion au partenariat privilégié liant les deux pays dans différents domaines.

Pour rappel, les deux pays sont liés par un dialogue stratégique, un accord de libre-échange, entré en vigueur en 2006, ainsi que par le compact du Millenium Account Challenge d'environ 700 millions de dollars arrivé à terme récemment, outre la lutte antiterroriste et la coopération militaire.

Le roi Mohammed VI et le président Obama tiendront, vendredi, une réunion au cours de laquelle seront abordés les sujets relatifs à la lutte contre l'extrémisme violent, au soutien aux transitions démocratiques et à la promotion du développement économique au Moyen-Orient et au Sahel.

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Des entretiens qui permettront d'échanger aussi sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en vue de hisser à un niveau supérieur la coordination et la coopération bilatérales et d'entreprendre des initiatives communes afin de relever les défis qu'affrontent les régions d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, de faire face aux dangers de l'extrémisme et du terrorisme, et de promouvoir la stabilité et le développement en Afrique subsaharienne.

Mercredi, le roi marocain a reçu, à Washington, le secrétaire d'Etat américain M. John Kerry et le secrétaire à la Défense M. Chuck Hagel. Un communiqué du Cabinet Royal a indiqué que les entretiens du roi du Maroc avec les deux hauts responsables américains ont porté sur la consolidation des relations d'amitié séculaire et de coopération fructueuse entre les deux pays, ainsi que sur la poursuite de la coordination de la concertation sur les différentes questions bilatérales, régionales et internationales d'intérêt commun.

Pour de nombreux centres d'analyse et de décryptage politique américains, Mohammed VI effectue cette visite auréolé par deux faits majeurs qui font l'originalité de l'exception marocaine. Le premier est son choix initial et stratégique de participer, dès son lancement, à la guerre contre le terrorisme et l'extrémisme religieux. Le second est sa capacité à gérer et absorber les soubresauts du "printemps arabe" en anticipant les réformes et l'ouverture du jeu politique.