C’est le juge argentin Juan Méndez nommé Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants qui a été missionné pour faire un état des lieux sur place.
Au programme, des rencontres avec les autorités et les représentants judiciaires mais aussi avec les associations sahraouis et les victimes d’actes violant les Droits de l’Homme. Le chargé de mission de l’ONU devra remettre l’an prochain son compte-rendu, ses observations et ses recommandations
Des organisations humanitaires comme Amnesty International, Human Right Watch et le Centre Robert Kennedy pour la Justice et les Droits de l’Homme dénoncent régulièrement les tortures et les mauvais traitements dans les territoires sahraouis.
Selon Amnesty International, le point noir du Maroc reste les conditions carcérales où les tortures et les mauvais traitements perdurent.
La problématique sahraouie reste également sans solution. Les réfugiés sub-sahariens détenus depuis deux ans sans jugement ne voit pas leur situation évoluer malgré la loi marocaine selon laquelle un jugement doit etre pronnoncé l’année du délit.
