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La valeur ajoutée agricole aurait reculé de 8,6% au troisième trimestre, en variation annuelle, suite à la baisse des récoltes des trois principales céréales et des légumineuses respectivement de 39% et 46%, indique le HCP dans un point de conjoncture pour le mois d'octobre.
L'activité d'élevage aurait été relativement favorable malgré le renchérissement des prix des aliments de bétail, notamment ceux de l'orge et de la paille, relève la note relevant que la production de viande rouge ovine se serait accrue de 7 % à fin août dernier, en glissement annuel.
Quant à la valeur ajoutée des activités de la pêche, elle se serait améliorée de 11,3% au troisième trimestre 2012, en glissement trimestriel, profitant d'une hausse des débarquements côtiers.
Pour sa part, l'activité énergétique a affiché une croissance estimée à 13,8% au troisième trimestre 2012, en variation trimestrielle, en raison des performances de la branche électrique.
Ainsi, la valeur ajoutée industrielle aurait augmenté de 1,2% au troisième trimestre, en glissement trimestriel, après avoir fléchi de 1,9% au deuxième trimestre. A l'exception des industries de la chimie et de la parachimie qui auraient reculé de 1,8 % en variation trimestrielle, les autres branches devraient connaître des évolutions positives de leur production.
Pour ce qui est des activités minières, elles auraient progresser de 2,7 % au troisième trimestre, en variation trimestrielle, précise la même source qui attribue ce redressement à une amélioration de la demande internationale des fertilisants, sur fond de poursuite du repli des stocks mondiaux de céréales et du maintien de la fermeté de leurs cours sur les marchés mondiaux.
Concernant l'activité touristique, elles s'est améliorée, au troisième trimestre 2012, comme le laisse entrevoir la hausse de 4, 2 % des arrivées des touristes étrangers, en glissement trimestriel, et la progression de 1,7 % la valeur ajoutée du secteur de l'hébergement et de la restauration, au troisième trimestre 2012, en variation trimestrielle, hors effets saisonniers.
En ce qui concerne la demande intérieure, elle a continué de soutenir la croissance nationale au troisième trimestre 2012, grâce au bon comportement de la consommation finale et au redressement modéré de l'investissement en produits industriels, explique la même source.
Pour sa part, la consommation des ménages, notamment en biens non-alimentaires, a poursuivi, au troisième trimestre 2012, son évolution positive, dans un contexte de modération des prix des produits non alimentaires, dont la hausse n'a pas dépassé 0,7 %.
A cet effet, les importations de biens de consommation et les crédits à la consommation ont progressé respectivement de 6,5 % et de 12 % à fin septembre. En revanche, la consommation de produits primaires a poursuivi son ralentissement entamé au début de l'année 2012, sous l'impulsion du repli de l'offre agricole.
