Maroc : La corruption a encore de beaux jours devant elle

Afriquinfos Editeur
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La corruption au Royaume alaouite en prend pour son grade : la nouvelle réforme du code pénale, en sanctionnant plus sévèrement la corruption des magistrats et de fonctionnaires publiques, s’attaque à un problème de taille.

Mais malgré tout, l’organisme qui est à l’origine de cette réforme remet en question son efficacité. « Je ne dirais pas que la réforme du code pénal est une grande avancée » reconnait Jamal Moussaoui, responsable au sein de l’Instance Central de Prévention de la Corruption (ICPC).

La réforme augmente certes la responsabilité pénale des magistrats. Mais l’ICPC regrette que d’autres mesures n’aient pas été prises, malgré leur suggestion. Au rang de celles-ci : la suppression de la durée de prescription, la sanction des tentatives de corruption et la réduction des inégalités de traitement d’un type de corruption à un autre.

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Enfin, l’ICPC a signalé que sans une politique nationale globale, quelques réformes ne pourront pas faire grande différence. Elle appelle donc le gouvernement à mettre sur pied une véritable stratégie nationale pour contrer ce fléau des institutions officielles.

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