Mercredi dernier, l’activiste sahraouie Aminatou Haidar s’est prononcée devant le tribunal espagnol à l’encontre de 13 hauts fonctionnaires marocains soupçonnés de torture et inciter le génocide du peuple sahraoui.
Les faits pour lesquels ils sont inculpés remontent aux années 1976 et 1987, la plainte fut déposée par quatre sahraouis. La militante a ajouté que les actes de violences se seraient poursuivis jusqu’aux années 90.
Lors de son intervention à la barre, Aminatou Haidar, aussi surnommée « la Gandhi Sahraouie » a déclaré que le Maroc aurait tenté d’éliminer le peuple venant du Sahara Occidental par des actes de violences, tortures et parfois abus sexuels envers les femmes. Elle ajouta également, qu’elle a répertorié l’ensemble des données, qu’elles sont concrètes et a affirmé qu’elle savait aujourd’hui où se trouvait les responsables.
Parmi les 13 accusés, on retrouve entre autres Bensliman Hosni, chef de la gendarmerie royale sous Hassan II et Mohamed VI, Abdelhafid Ben Hachem, ancien chef de la sécurité nationale ou encore Harith el Arbi, chef de la police marocaine à Dakhla.
