Dans une allocution, dont la lecture a été donnée par le secrétaire général, Belarbi Redouane, le ministre a indiqué que son département, conscient de l'importance que revête la gestion de la sécurité routière, a mis en oeuvre une stratégie nationale intégrée en la matière s'articulant principalement sur la refonte de la législation, le renforcement du contrôle et le suivi des sanctions, la formation des conducteurs, la réforme des systèmes des examens du permis de conduire et l'adaptation des infrastructures routières et des voiries.
Parmi les principales réalisations de cette stratégie figure l'institutionnalisation du comité interministériel de la sécurité routière, présidé par le Chef du gouvernement, l'adoption d'un nouveau Code de la route et la mise à niveau du réseau et des équipements routiers, a-t-il noté.
M. Rebbah a, par ailleurs, réitéré la volonté du Maroc de consolider la coopération avec les pays africains dans le domaine de la sécurité routière, et de partager le savoir-faire marocain avec ces pays.
C'est dans cette perspective, poursuit le ministre, que se tient ce séminaire de formation technique, qui profite à 20 participants, représentant cinq pays francophones africains, à savoir le Cameroun, le Mali, le Niger, la Mauritanie et l'Union des Comores.
Au programme de ce séminaire, qui se poursuivra jusqu'au 27 courant à l'Institut de formation aux engins et à l'entretien routier (IFEER), figurent des visites à des chantiers, à des ateliers des entreprises et à des établissements publics.
Témoignant de l'engagement du Maroc à soutenir les pays africains dans leur développement économique et social, ce séminaire, qui fait figure de plateforme d'échange d'expériences et d'expertises, concerne les domaines de l'entretien des routes, la sécurité routière et la gestion de la maintenance assistée par ordinateur.
L'IFEER est le fruit d'une coopération fructueuse entre le Maroc et le Japon. Depuis sa création en 1993, il a assuré la formation de plus de 8.000 stagiaires marocains des secteurs public, semi-public et privé, en plus de 341 stagiaires d'autres pays africains.
