Selon le président du comité des chefs d'état-major de la CEDEAO, le général ivoirien Soumaïla Bagayoko, l'offensive surprise des rebelles (islamistes et terrorsites) le 10 janvier dernier "est venue altérer tous les plans de la Misma".
"Ainsi, il devient impératif de, non seulement réviser le CONOPS, mais aussi réajuster le volume des forces de la MISMA dans le but d'intégrer les troupes tchadiennes et autres contingents des probables pays contributeurs de troupes", a précisé le général Bagayoko.
De son côté, le chef d'état-major général des armées du Mali, le général Ibrahima Dembélé, a rappelé que la réunion d'urgence du comité des chefs d'état-major de la CEDEAO, qui s'est tenue à Abidjan le 26 janvier dernier, avait décidé de la mise en place d' un Comité restreint des chefs d'état-major.
L'une des tâches essentielles de comité restreint est le suivi de la montée en puissance de la MISMA, a précisé le général Dembélé.
"Autant le redimensionnement de la MISMA suscite de l'espoir en raison de la flexibilité que cela pourrait offrir aux Forces de Défense et de Sécurité du Mali, autant le changement évoqué de son mandat soulève des interrogations au regard notamment de la duplicité et de l'ambivalence des Forces d'Opposition jusque-là rencontrées sur le terrain", a laissé entendre le général Dembélé.
"Le meilleur des concepts sera tout de même celui qui servira véritablement les intérêts du Mali (..), qui correspondent à ceux de l'ensemble des pays amis et partenaires qui nous accompagnent depuis le début de ce long processus", a déclaré le général Dembélé
