Le mercredi 27 novembre 2013, le général Sanogo a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le même jour pour ''complicité d'enlèvement de personnes'', selon les autorités maliennes.
Son arrestation est liée aux événements du contre coup d'Etat du 30 avril 2012, soit un mois après le coup d'Etat militaire du 22 mars de la même année, ayant renversé le président Amadou Toumani Touré. Lors de ces événements, des bérets proches du président déchu et des bérets verts et autres porteurs d'uniformes proches des putschistes se sont affrontés à l'arme lourde. Par la suite, certains bérets rouges ont été portés disparus.
Hier mardi, les Pro-Sanogo avaient organisé une quatrième manifestation pour la libération du général Sanogo et projeté de poursuivre le mouvement de contestation ce mercredi. Selon un journaliste de la ville-garnison, ''les manifestants ont le moral au talon, ils sont déséquilibrés (..), suite la découverte macabre d'un charnier rempli de corps de 21 bérets rouges à Diago, une localité située derrière Kati'', ajoutant '' certains partisans du général Amadou Haya Sanogo sont surpris par cette découverte et d'autres sont sceptiques (..)''.
''Les manifestants n'ont fait aucune déclaration pour annoncer l'annulation des mouvements de contestation, mais ils sont quand même démotivés. Pour preuve, la manifestation de ce (mercredi) matin n'a pas eu lieu'', a laissé entendre ce même journaliste qui suit de près l'affaire. ''Cela (la non tenue de manifestation ce mercredi matin) peut s'expliquer aussi par le fait que des arrestations ont commencé dans leur rang car leur troisième marche tenue lundi dernier n'était pas autorisée par les autorités de la ville'', a-t-il ajouté.
