Mali : Poursuite des opérations Serval dans la région de Kidal

Afriquinfos Editeur
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La patrouille française a récupéré ce mercredi dans ledit secteur 40 pistolets mitrailleurs, une dizaine de véhicules, des ordinateurs et d'autres objets. Elle a aussi procédé à des arrestations d'éléments suspects, a précisé la source. "Au moment de l'assassinat des reporters de RFI, la présence de la force française à Kidal se résumait à 170 hommes, qui ont été renforcés depuis le mardi 4 novembre par une compagnie de 150 éléments. Le dispositif français se compose aujourd'hui de 320 éléments, un hélicoptère et un avion de chasse", a indiqué notre source.

Selon le notable de Kidal,  Alassane Ag, "c'est la passivité de la Minusma qui est mise en cause à la suite de cet acte barbare sur les journalistes. Nous ne comprenons pas comment les ravisseurs ont pu franchir les sept check points sensés gardés par les troupes de la Minusma qui se compose d'un bataillon sénégalais, une compagnie béninoise et d'une compagnie guinéenne. Franchement si les troupes onusiennes ne peuvent agir, elles n'ont qu'à se retirer, car ca fait mal de les voir se pavaner en ville alors qu'elles ne peuvent pas assurer la sécurité du paisible citoyen".

Une source militaire malienne a pour sa part déploré l'attitude du ministre de la Défense et des Anciens combattants, qui traine pour accepter l'envoi planifié par l'état-major général de deux compagnies maliennes à Kidal, soit 300 hommes, qui iront remplacer les 167 éléments confinés dans un cantonnement forcé depuis près de quatre mois. Dans la théorie, on déclare qu'en coordination avec les FAMA et la MINUSMA, près de 2 900 militaires de la force Serval poursuivent les opérations de sécurisation visant à affaiblir les groupes terroristes. Et que Serval appuie également la montée en puissance des éléments de la MINUSMA, mais les faits sont tout autres à Kidal. D'autre part, le contingent nigérien a fait la découverte, le 4 novembre d'un camp d'entraînement du MUJAO à 4 km à l'Est d'In-Délimane, une localité située à mi-chemin entre Ansongo et Ménaka. Et le promoteur de dépôt de carburant qui faisait office de coursier pour les terroristes a été arrêté. Une source proche de l'enquête sur l'affaire de véhicule de forains qui a sauté sur une mine, souligne que l'engin explosif était destiné aux militaires nigériens.

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