Selon le même officier français, cette "opération regroupe également des troupes de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) et des militaires maliens".
Lancée pour traquer les islamistes, cette opération, qui est l' une des plus importantes en termes d'effectifs engagés depuis le début du conflit au Mali en janvier, mobilise un millier d'hommes, plusieurs dizaines de blindés, des hélicoptères, de l'artillerie, des drones et de l'aviation, avait précisé à la presse le général Bernard Barrera, commandant de la composante terrestre de la force Serval.
Par ailleurs, le directeur de l'information et des relations publiques des armées du Mali (Dirpa), le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, a profité de cette conférence de presse pour exprimer la confiance sur les forces ouest-africaines, en réaction à des propos du conseiller du secrétaire américain à la défense.
"Nous faisons confiance aux troupes des pays amis de la Misma. Elles sont en mesure de nous aider. Ce sont des forces compétentes ", a-t-il dit.
Le capitaine Modibo Nama Traoré, officier des affaires publiques de la Dirpa, a abondé dans le même sens en disant que " les éléments de la Misma ont fait leur preuve".
Michael Sheehan, conseillé du secrétaire américain à la Défense pour les opérations spéciales et les conflits de basse intensité, avait déclaré que "les troupes de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), engagées au sein de la MISMA, constituent une force totalement incapable, qui n'a pas été à la hauteur".
