Mali : L’attaque des commandos parachutistes préparait l’arrivée des renforts extérieurs

Afriquinfos Editeur
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S'adressant aux officiers supérieurs, sous-officiers et militaires du rang, le colonel major Ibrahim Dahirou Dembélé a expliqué que "l'attaque des éléments du 33ème régime des commandos parachutistes, appuyés par des mercenaires, consistait en un premier temps d'occuper l'ORTM (télévision nationale, ndlr) et l'aéroport international de Bamako-Sénou afin que des renforts extérieurs entrent au Mali".

"En un deuxième temps, il s'agissait de procéder à l'attaque de la caserne de Kati dans le but de tuer des chefs militaires et particulièrement le président du CNRDRE (Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat, ndlr)", a ajouté le colonel major Ibrahim Dahirou Dembélé.

Peu de temps avant cette déclaration du colonel major Dembélé, le président du CNRDRE, le capitaine Amadou Haya Sanogo s'était adressé à ses compatriotes.

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Lors de cette adresse aux Maliens, le capitaine Sanogo a précisé que cet "affrontement" entre les éléments du 33ème régime des commandos parachutistes (communément appelés bérets rouges) et leurs frères d'armes "ne remet aucunement" en cause l'accord-cadre signé le 6 avril dernier entre la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et le CNRDRE.

"Le président de la République par intérim, le Premier ministre et le gouvernement restent en place sans changement, conformément à l'accord-cadre", a-t-il conclu.

Au même moment où le capitaine Sanogo s'adressait à ses compatriotes à la télévision nationale, les images des "mercenaires arrêtés" passaient sur la même chaine de télévision. Ceux-ci se présentaient en déclinant leurs identités, a constaté un correspondant de Xinhua.

Par ailleurs, il est à noter que du moment de l'occupation du camp para (celui des bérets rouges) jusqu'aux environs de 00h00, on entendait dans la capitale malienne des coups de fusils sporadiques (armes lourde et légère).