Selon un habitant du camp du 33è régiment des commandos parachutistes, communément appelés bérets, ''à l'arrivée des éléments des forces de l'ordre et de sécurité, il y avait des bérets rouges à l'intérieur du camp''.
En début de semaine, le chef d'état-major général de l'armée malienne, le général Ibrahima Dahirou Dembélé avait ''exprimé son refus pour tout regroupement des bérets rouges dans leur camp, à cause de l'état d'urgence interdisant tout regroupement''.
Le refus du général Dembélé fait suite à un différend. En effet, dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2012, des maliens de l’ex-junte et des bérets rouges se sont affrontés.
Selon M. Dembélé, ''les bérets rouges ne sont pas radiés de l’effectif des armées. Pour preuve, certains d'entre eux sont aux fronts, mais leur régiment n'est pas opérationnel pour le moment. Nous les avons donc réaffectés ailleurs et ils doivent respecter cette décision''.
M. Dembélé a ajouté qu'il ''a l'aval des responsables de l’Opération Serval, qui estiment qu'une armée c'est avant tout la discipline''.
Quant aux bérets, ils affirment qu'ils ''tiennent à leur régiment'' et qu'ils ''sont prêts à aller pour la reconquête des territoires du nord du Mali''.
Les éléments qui sont venus pour déloger les bérets rouges sont entrés dans le camp, il y a quelques instants, selon un autre habitant du camp joint au téléphone. Celui-ci fait état de '' plusieurs bérets rouges blessés, mais difficile de connaître le nombre exact à l'heure actuelle''.
