L'intéressé "est gardé en lieu sûr", indique un communiqué du ministre, sans donner d'autres détails.
"Toute autre interprétation liée à cette opération d' interpellation est de nature tendancieuse. L'officier interpellé sera mis à la disposition de la justice une fois l'enquête terminée", conclut ce communiqué.
Le colonel Abidina Guindo a été précédemment le commandant du 33è régiment des commandos parachutistes (ou bérets rouges) et ancien aide de camp du président Amadou Toumani Touré.
Le procureur de la république près le tribunal de première instance de la commune 3 du district de Bamako, M. Sombé Théra avait annoncé, fin mai, l'ouverture d'une information judiciaire à l'encontre des officiers (général, supérieurs et subalternes).
L'ouverture de l'information judiciaire concerne les affrontements entre bérets rouge et bérets verts – soldats du putsch – dans la nuit du 30 avril au 1er mai dernier dont plusieurs officiers ont été arrêtés.
Selon M. Théra, cette information judiciaire est "ouverte conformément aux dispositions du code de procédure pénale et du code pénal, pour atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat par l' emploi illégal de la force armée, association de malfaiteurs, assassinats, coups et blessures volontaires, vols et détentions illégales d'armes de guerre et complicité".
Pour cette information judiciaire, le communiqué évoque le général de brigade Hamidou Sissoko dit Man, le colonel Abdoulaye Cissé, le commandant Abba Abdel Kader Coulibaly, le commandant d' aviation Mamadou Lamine Konaré (fils de l'ancien président malien Alpha Oumar Konaré de 1992 à 2002, Ndlr), le lieutenant Aly Traoré, le lieutenant Mohamed Ismaël Kanouté, le lieutenant Abdoul Wahab Coulibaly, le commissaire Adama Siriman Coulibaly, le commissaire Ismaïla Traoré et le colonel Abidina Guindo et autres.
