Ces conventions ont été paraphées par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et vice- présidente de la Commission européenne, Catherine Ashton, en visite actuellement en Algérie.
La première convention, d'un montant de 21,5 millions d'euros, concerne un programme d'appui à la protection et à la valorisation du patrimoine culturel en Algérie.
La deuxième convention porte sur un programme d'appui au secteur des transports avec un montant de 13 millions d'euros et 3 millions de contribution algérienne.
Quant au programme d'appui "jeunesse-emploi", premier du genre en Méditerranée lancée avec l'Algérie en tant que projet pilote, il est doté d'une enveloppe financière de 23,5 millions d'euros.
A l'issue de la conclusion de ces conventions, M. Medelci a déclaré que cette action "s'inscrit dans le cadre de la série des conventions que nous avons pris l'habitude de signer entre l' Algérie et l'UE. Celles-ci sont importantes, parce qu'elles ont une valeur symbolique et, en plus, elles ont beaucoup de substance ".
Pour sa part, Mme Ashton a déclaré que les trois accords signés "traduisent la volonté de l'UE à travailler de concert avec l' Algérie et d'oeuvrer au renforcement de la coopération entre les deux parties".
Arrivée mardi à Alger, la responsable européenne a eu des entretiens avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Les situations dans le Sahel et notamment au Mali, ainsi qu'à l'est de la Méditerranée ont été évoquées.
A la veille de cette visite, le ministère des Affaires étrangères avait indiqué que la visite permettrait de poursuivre et d'approfondir le dialogue sur l'état et les perspectives des relations entre l'Algérie et l'UE dans le cadre notamment de la mise en oeuvre de l'Accord d'association et de la coopération sectorielle.
Selon les statistiques de l'UE, le volume des échanges commerciaux avec l'Algérie a évolué de 40 % entre 2007 et 2011. Il est principalement porté à la hausse par les exportations algériennes en hydrocarbures.
L'Algérie est le troisième fournisseur de l'Union en énergie avec un taux de 4,7% en 2011, et ce pour un montant de 26,8 milliards d'euros.
Pour sa part, l'UE a exporté en 2011 pour une valeur de 17,2 milliards d'euros vers l'Algérie, contre 27,5 milliards d' importation, dont 98,4% sont constitués par le gaz et le pétrole.
L'UE exporte principalement vers l'Algérie des machines (19%), des équipements de transport et de télécommunications (35%), ainsi que les produits agricoles (20% ), le fer et l'acier (11,9% ) et les médicaments (13,3% ).
