"S'il doit y avoir une intervention militaire, elle interviendra en dernier ressort", a fait savoir M. Prodi à l'issue de sa rencontre avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika.
M. Prodi a affirmé s'être entretenu en profondeur avec le président Bouteflika de tous les problèmes du Sahel,sutout la crise au Mali.
Mettant en garde conre les conséquences "désastreuses" que présenterait une intervention militaire sur toute la région du Sahel, cet envoyé onusien a souligné que le travail primordiale consistera à rapporter la paix pour permettre au Mali de préserver son intégrité territoriale.
"Je suis venu chercher la paix et nous devons travailler ensemble et avec une bonne volonté pour instaurer la paix dans cette région (…) Nous avons encore la possibilité de travailler pour la paix et profiter des cadres internationaux et des engagements de l'ONU dans le cadre de la lutte contre le terrorisme pour préserver l'unité nationale du Mali", a-t-il noté.
Il a mis l'accent sur la nécessité de "réfléchir sur le développement à long terme de toute la région du Sahel et comment engager la communauté internationale sur cette voie".
La visite de M. Prodi à Alger intervient à un moment où les partenaires ouest-africains du Mali sont en train d'élaborer une stratégie de soutien militaire à Bamako pour reprendre le Nord Mali.
Romano Prodi, désigné le 9 octobre envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahel, est chargé de coordonner les efforts de l'ONU pour mettre au point et appliquer une stratégie régionale intégrée pour le Sahel.
